(et j’aurai besoin de vous pour les suivants)
Je ne vous apprends rien : nous avons tous vécu une période difficile. Et il reste à espérer que le pire est derrière nous. Vous avez sans doute eu cette sensation d’être privé de vos amis et de votre famille. Votre santé a été mise en danger. Vos factures d’électricité et de chauffage ont peut-être explosées à cause du télétravail (vive la Belgique et son climat polaire). Et comme beaucoup, votre travail a été mis à l’arrêt, ne fut-ce que temporairement.
C’est en tout cas ce qu’il s’est passé pour moi.
Je travaille dans une boîte de communication. Et la communication, en période de covid, … comment dire… ça ne fonctionne plus.
Fini les portes ouvertes ou les événements de foule. Fini aussi, les folders promo puisque les magasins “non essentiels” étaient fermés, et que ceux d’alimentations ne pouvaient plus faire de réductions.
Bref, et je ne suis pas la seule, ma boĂ®te a vu sa santĂ© dĂ©cliner. Le second effet kiss-cool de la Covid. Elle n’ Ă©pargne, Ă de rares exceptions. ChĂ´mage temporaire, restructuration, prĂ©avis … Le travail, c’est la santĂ© qu’ils disaient. La covid s’attaque au deux.
Il reste que chaque pièce a deux faces.
Que c’est dans l’adversité qu’on peut, et surtout qu’il faut, remettre certaines perspectives en question.
Beaucoup se sont rendu compte que de tout petits commerces, à deux pas de la maison, proposaient des produits de qualité. Que le circuit court était sûrement la meilleure solution pour tous. Finalement, nous nous sommes rapprochés de nos voisins, avons exploré nos villes ou nos villages et découvert que nous pouvions presque vivre sans en sortir.
Moins de voitures, un ciel sans avion, une meilleure qualité de l’air, et peut-être une meilleure qualité de vie. Une vraie respiration.
C’est dans ces restrictions forcées que l’on peut prendre le temps de réfléchir. Parce qu’en temps normal, on est trop attentif à ne pas se prendre un poteau en slalomant entre les obligations, le travail et les supermarchés.
Alors, quand il ne reste plus qu’à avancer lentement et en ligne droite, on prend le temps de regarder le paysage et de se poser des questions existentielles. Et aussi à rêver. Ou à déterrer d’anciens projets.
Quand on se retrouve face à un mur, on a plusieurs possibilités : on le contourne, on passe au-dessus, ou on le démolit. Mais il reste toujours la solution de trouver un autre chemin et de faire de jolies découvertes.
Finalement, on peut prendre aussi son Ă©lan en changeant de route.
Et c’est ce que je m’apprête à faire. Et même si c’est un peu tôt pour en parler, j’aimerais partager ça avec vous.
Car vous ferez partie de cette aventure. Si ça vous dit bien sûr. Ici, sur les réseaux, mais aussi via ma newsletter (n’hésitez pas à vous y inscrire si le cœur vous en dit).
Me voici donc au tournant.
Je me lance.
C’est encore le meilleur moyen de réussir.